quand
l’appareil se fait
pinceau de l’âme
Comme nous l’avons expliqué
dans l’article précédent,
notre identité se construit en miroir et la perception que nous avons de nous-mêmes est directement façonnée par l’image que nous renvoient les personnes qui nous entourent.
Si j’ai choisi de vous parler particulièrement de la photographie sous le prisme des concepts de l’identité et de l’estime de soi c’est parce que c’est cela précisément le pouvoir de la photographie, de l’image.
Au travers de mes expériences artistiques en tant que photographe portraitiste, il m’est apparu que capter la résilience des sujets que je photographie est devenu quelque chose d’essentiel.
La résilience est présente en chacun de nous.
Elle se cache parfois,
souvent dans les regards,
les attitudes & les expressions corporelles.
La résilience : concept développé par le neuropsychiatre et éthologue Boris Cyrulnik ; elle est la capacité d’une personne à faire face aux traumatismes, aux épreuves et aux situations difficiles, et à rebondir en tirant des leçons positives de ces expériences.
Selon lui, la résilience est ancrée dans la capacité de créer des liens avec autrui, dans la flexibilité psychologique et dans la capacité à se reconstruire après des événements difficiles.
Boris Cyrulnik
met en avant le concept de
“résilience narrative”,
soulignant l’importance de
donner du sens à son histoire personnelle.
on en parle
la semaine prochaine !
